Belgique

CPAS d’Anderlecht: il y a eu des dysfonctionnements, mais pas d’interventionnisme politique, selon le bourgmestre Fabrice Cumps

Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS) a admis lundi soir, devant le conseil communal, certaines erreurs dans l’interprétation des règles d’octroi d’allocations sociales par le CPAS de sa commune. Mais il n’y a eu selon lui « aucun interventionnisme politique », dans les constats faits par la VRT au cours de l’émission Pano.

BRUSSELS, BELGIUM - NOVEMBER 29: Oath taking of mayors Brussels capital region. Fabrice Cumps (PS) pictured on November 29, 2024 in Brussels, Belgium, 29/11/2024 ( Photo by Philip Reynaers / Photonews
Fabrice Cumps (PS), bourgmestre d’Anderlecht ©PRE

Le bourgmestre M. Cumps a fait le point, en détail, sur les éléments mis en avant lors de cette émission, au départ des résultats d’une enquête interne sollicitée auprès du secrétaire général du CPAS au sujet des dysfonctionnements évoqués dans ce reportage.

La chaine publique flamande a diffusé des informations relatant une fraude présumée dans l’octroi d’allocations. Quelques jours plus tard, la même chaine a fait état de l’octroi d’aides au paiement de factures d’énergie à des personnes qui n’auraient pas dû en bénéficier.

« J’ai été choqué, comme vous par le fait que notre institution fonctionnerait comme un Mister Cash qui distribue les aides sans aucune forme de contrôle », a dit d’emblée le bourgmestre.

Sur les dysfonctionnements, le reportage fait état de deux demandes de revenus d’intégration sociale qui ont donné lieu, chacune à des enquêtes sociales. Dans le deuxième cas, il y a eu, dixit M. Cumps, une erreur administrative manifeste, mais n’y a eu en aucun cas une négligence scandaleuse d’avoir aidé via le CPAS d’Anderlecht des personnes qui étaient domiciliées dans d’autres communes car la loi elle-même en définit le principe.

Les deux dossiers montrent « que les assistants sociaux ont pris le temps d’analyser la situation des demandeurs ». Mais les enquêtes sociales ont achoppé sur les règles qui empêchent que les travailleurs sociaux aient accès à toutes les données utiles, notamment les extraits de compte des demandeurs et sur un manque criant de ressources humaines pour mener un travail de qualité.