Algérie

« Voilà pourquoi Madjer n’a pas réussi comme entraineur », confie Mecherara

L’ancien président de la Ligue de football professionnel, Mohamed Mecherara, révèle pourquoi Rabah Madjer n’a pas réussi dans sa carrière d’entraineur. Mais il loue la légende du football algérien, en affirmant qu’il s’agit d’une personne exemplaire.

Rabah Madjer a fait une excellente carrière de joueur. Il faisait partie des meilleurs footballeurs en Europe lorsqu’il évoluait au FC Porto dans les années 80. Mais comme entraineur, il n’a pas réussi, avec notamment ses passages ratés à la tête de l’équipe d’Algérie. Nombreux sont ceux qui sont unanimes à dire que la légende du football algérien a terni son image après avoir drivé les Verts.

L’ancien président de la Ligue de football professionnel, Mohamed Mecherara, explique pourquoi Madjer n’a pas réussi sa carrière d’entraineur. Il confie qu’il a refusé de faire des stages pour obtenir des diplômes.

« Je me souviens que Madjer était venu chez moi pour m’annoncer qu’il a été nommé sélectionneur national en 2001. Je lui avais conseillé de ne pas prendre l’équipe d’Algérie, mais plutôt aller faire des stages pour se former comme entraineur. Je lui avais recommandé la prestigieuse école de Lyon, mais il avait refusé. C’était un très grand joueur, une personnalité très connue, il aurait pu faire une grande carrière d’entraineur, mais il n’avait pas suivi les conseils. C’est la principale raison pour laquelle il n’a pas réussi comme entraineur », a-t-il confié.

Madjer est une personne exceptionnelle, selon Mecherara

En parlant toujours de Rabah Madjer, Mohamed Mecherara a loué l’homme. Il le qualifie d’une personne exceptionnelle et de bonne éducation.

« En plus d’être l’une des légendes du football algérien, Madjer est aussi une personne exceptionnelle. C’est l’un des grands hommes que j’ai côtoyés. Je l’apprécie beaucoup », dira-t-il.

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L’ancien président de la LFP a fait une autre confidence à propos de l’ancien sélectionneur national. « Je me souviens qu’il avait porté plainte contre la Fédération algérienne de football après avoir été limogé. Il avait obtenu gain de cause et la FAF devait le payer d’une somme de 700 millions, mais il avait finalement refusé de les prendre. Ce qui reflète sa bonne éducation », a-t-il ajouté.

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