Belgique

Brouille avec l’Open VLD, toute-puissance d’Ahmed Laaouej et crainte d’être des « collabos » de la N-VA : à Bruxelles, les raisons du blocage du PS

L’échange musclé, survenu entre Martin Casier (PS) et Guy Vanhengel (Open VLD) mardi soir dans les couloirs de la VRT, illustre les tensions qui divisent désormais l’Open VLD et le PS. Mais d’autres éléments expliquent les réticences du PS à entamer les négociations pour former un gouvernement bruxellois.

Photos Bernard Demoulin : L interview du trio Laaouej Emmery Casier ticket PS bruxellois (© Bernard Demoulin)
Ahmed Laaouej, président du PS bruxellois, et son second, Martin Casier. © Bernard Demoulin

L’adrénaline du direct n’est pas encore redescendue, mardi soir, lorsque Martin Casier sort du plateau de Terzake, l’émission politique phare de la VRT.

Le vice-président du PS bruxellois se sait attendu au tournant par une Flandre incrédule devant le blocage des socialistes, qui refusent de négocier la formation d’un gouvernement bruxellois avec la N-VA. « Nous n’allons pas passer d’accord avec eux« , assume le socialiste.

En coulisses, certains invités ricanent lorsque le député bruxellois assure en plateau que « le PS n’est pas clientéliste ». Dès la sortie du studio, Martin Casier est interpellé par Guy Vanhengel, figure historique de l’Open VLD. D’emblée, ce vieil allié des deux précédents ministres-Présidents bruxellois, Rudi Vervoort et de Charles Picqué, fustige l’irresponsabilité du PS bruxellois. Le cas de Fouad Ahidar, élu sur une liste néerlandophone grâce à de nombreuses voix francophones, est aussi évoqué.