Sport

Vendée Globe 2024 : Le ciel tombe sur la tête des skippeurs, Dalin et Simon toujours en tête… Le journal de la course

Pour le moment, ce Vendée Globe filait à toute vitesse. Des records de distances parcourues dans la descente de l’Atlantique au portant, pas d’avaries majeures, hormis pour Maxime Sorel et Louis Burton… Mais la course se complique pour la flotte avec ces premiers jours dans les mers du Sud. La tête de course se heurte à une grosse dépression et les choix tactiques risquent d’être décisifs pour tenter de la contourner.

Statu quo en tête de la course

Pour le moment, Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) et Sébastien Simon (Groupe Dubreuil), qui ont choisi l’option sud-est pour ces premiers jours dans l’océan Indien, gardent la tête du Vendée Globe. Les deux hommes affrontent une tempête australe violente, alors que leurs poursuivants ont tous choisi un cap nord-est.

A l’image du troisième homme, Yoann Richomme (Paprec Arkéa), qui grappille son retard, à 279 milles de Dalin, les poursuivants ont mieux progressé ces dernières heures que le duo de tête. « Je me repositionne pour être placé dans le Nord-Est de la dépression, ce qui n’est pas forcément la partie la plus facile, explique Richomme. Pour Charlie (Dalin) qui va probablement chercher le centre de la dépression, ça peut être presque plus simple. »

Pas un temps à sortir un bateau en mer

Alors qu’on enviait la flotte dans la descente de l’Atlantique, avec des températures agréables et, parfois, une mer d’huile, on est plutôt satisfait d’être dans notre canapé, avec un petit chauffage pendant que les skippeurs se confrontent aux terribles conditions des mers du Sud. Au cœur de cette tempête, des vagues dépassant les sept mètres étaient attendues, avec 35 nœuds de vent établi (65 km/h) et des rafales à plus de 50 nœuds.

« Dans le Vendée Globe, et puis même dans la course au large, on se laisse toujours surprendre parce qu’on est tributaire des éléments, on est tributaire de la météo, explique à 20 Minutes Isabelle Joschke (MACSF), qui va bientôt arriver dans l’enfer de l’Indien. Ça apprend à s’ouvrir et à s’adapter. C’est cool, il faut prendre et puis quand ça devient dur, il faut se remobiliser et c’est complètement là-dedans que je suis. »

Le classement à 7 heures

1. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) à 15.717,96 milles nautiques de l’arrivée

2. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) à 36,88 milles nautiques du premier

3. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) à 279,56 mn

4. Thomas Ruyant (Vulnerable) à 304,74 mn

5. Jérémie Beyou (Charal) à 451,38 nm

Problème de chaussette pour Damien Seguin

Chacun ses petits malheurs pendant ce Vendée Globe. Pour Damien Seguin (Apicil), c’est un souci vestimentaire. Le double médaillé d’or aux Jeux paralympiques d’Athènes et de Rio a mouillé sa chaussette. Alors, vu qu’il n’y a pas de séchoir à bord, Seguin l’a mise sur la gaine de ventilation du moteur. « Je suis pied nu à droite, je remettrai ma botte quand ma chaussette sera sèche. »

Toute l’actu du Vendée Globe

Des nouvelles de « Marina Foils »

La vie est douce à bord de l’embarcation 20 Minutes sur Virtual Regatta. Depuis le début de semaine, l’opération remontée est en marche et notre frêle esquive vient de rentrer dans le top 140.000, soit un gain de 300.000 places en quelques jours. Si Montpellier ou Nantes veulent notre recette pour remonter un peu au classement en Ligue 1, qu’ils n’hésitent pas à nous contacter.

En route pour les mers du Sud pour "Marina Foils"
En route pour les mers du Sud pour « Marina Foils » - Virtual Regatta

A la différence du peloton situé devant nous, Marina Foils a décidé de garder le cap vers le Sud, près des 40e rugissants, avant de remonter vers le Cap de Bonne Espérance quand il y aura un peu plus de vent. Pour le moment, le rythme est bon, avec une allure autour des 19 nœuds de moyenne. Allez, on ne faiblit pas.