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Coupe du monde 2026 : Un risque très élevé de « stress thermique extrême » pour les joueurs disputant le Mondial

Après le Qatar, et avant l’Arabie saoudite, une autre Coupe du monde va devoir gérer les problèmes liés au réchauffement climatique. Alors que les deux Mondiaux dans les pays du Golfe ont été (ou seront) déplacés en hiver, pour éviter les températures caniculaires, celui se disputant aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique en 2026, organisé en été, ne pourra pas y échapper, rapporte une étude publiée dans Scientific Reports, fin novembre.

Trois cites sont particulièrement visés dans cette étude : Arlington et Houston (Etats-Unis) et Monterrey (Mexique), où des températures supérieures à 45°C au moment où certains matchs sont prévus, soit entre 14 heures et 17 heures. Cela présente un risque très élevé de « stress thermique extrême » pour les joueurs, indique l’étude. Si ces trois stades sont les plus dangereux, ce sont au total dix des seize arènes qui sont visés.

Neuf zones climatiques

La santé des joueurs risque donc d’être mise à l’épreuve, avec des possibles déshydratations, avec des pertes d’eaux énormes, une fatigue augmentée et donc une baisse du rendement sur le terrain. D’autant que les joueurs devront voyager dans neuf zones climatiques différentes, indique la revue scientifique, avec parfois des enceintes se situant à des altitudes énormes, comme le stade Akron de Guadalajara (1.500 mètres) ou le stade Aztèque, à Mexico (2.200 mètres).

La conclusion des scientifiques est donc simple : ils recommandent notamment de revoir l’horaire des matchs dans les stades qui sont exposés à des chaleurs dantesques, pour protéger la santé des joueurs. Le calendrier de cette Coupe du monde 2026 devra également être organisé parfaitement pour éviter à certaines équipes de changer de zone climatique trop régulièrement.