Alger : un ressortissant français arrêté pour le trafic de plus de 100 kg de cocaïne
Le Service central de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants (SCLTIS) a porté un coup significatif au trafic de drogue à Alger, selon un communiqué publié ce lundi par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Cette intervention s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre ce fléau aux ramifications internationales.
Alger : Une opération d’envergure démantèle un réseau international de trafic de drogue
Les agents du SCLTIS ont saisi une quantité impressionnante de stupéfiants : plus de 100 kilogrammes de cocaïne, 89 kilogrammes d’ecstasy et environ 82 kilogrammes de kif traité. Cette cargaison, évaluée à plus de 250 milliards de centimes, était dissimulée dans une résidence de la capitale, où des cachettes sophistiquées avaient été aménagées.
Quatre suspects ont été arrêtés lors de l’opération, parmi lesquels un ressortissant de nationalité française. Le réseau, bien organisé, utilisait des véhicules pour la logistique, dont un utilitaire, une voiture de tourisme et une moto, également confisqués par les autorités.
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Outre les stupéfiants, les forces de l’ordre ont mis la main sur une somme de 1 milliard et 849 millions de centimes, présumée être issue de la vente de drogue. Ce montant confirme l’ampleur des activités criminelles de ce réseau, considéré comme l’un des plus importants démantelés dans la région ces dernières années.
Les suspects ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal correctionnel de Sidi M’hamed, où ils devront répondre de multiples chefs d’accusation liés au trafic de stupéfiants et à l’organisation criminelle.
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Cette opération illustre la détermination des autorités algériennes à intensifier leur lutte contre les réseaux de trafic de drogue, souvent liés à des organisations transnationales. Elle envoie également un signal fort quant à la capacité des forces de l’ordre à neutraliser des structures criminelles complexes, protégeant ainsi la sécurité et la santé publique.
La DGSN a renouvelé son appel à la vigilance et à la collaboration des citoyens pour signaler toute activité suspecte susceptible de porter atteinte à l’ordre public.