Etats-Unis : Joe Biden gracie finalement son fils Hunter pour fraude fiscale et détention illégale d’arme
A quelques semaines du 25 décembre, Joe Biden a déjà offert à son fils son cadeau de Noël. Le président des Etats-Unis a en effet annoncé dimanche avoir gracié Hunter Biden, qui attendait de connaître sa peine dans des affaires de détention illégale d’arme à feu et de fraude fiscale.
« Aucune personne raisonnable qui examine les faits dans les affaires concernant Hunter ne peut aboutir à une autre conclusion que celle-ci : Hunter a été pointé du doigt uniquement parce qu’il s’agit de mon fils – et cela ne va pas », a affirmé le démocrate dans un communiqué, évoquant « une erreur judiciaire ».
Une fraude fiscale à plus d’un million de dollars
Le dirigeant américain avait pourtant assuré à plusieurs reprises qu’il n’accorderait pas la grâce présidentielle à son fils. Encore en septembre, la Maison-Blanche l’avait réaffirmé.
Hunter Biden, 54 ans, a plaidé coupable en septembre de fraude fiscale devant un tribunal de Los Angeles, en Californie, lui évitant un procès. Cet ex-avocat et homme d’affaires, aujourd’hui reconverti dans la peinture, était notamment confronté à un chef d’accusation de fraude fiscale et deux chefs de fausses déclarations pour ne pas avoir versé 1,4 million de dollars d’impôts au cours de la dernière décennie.
Joe Biden parle d’une « erreur judiciaire »
Le fils cadet de Joe Biden a déjà été reconnu coupable cette année d’avoir menti sur son addiction aux drogues lors de l’achat d’une arme – un délit dans l’Etat du Delaware, fief des Biden. Hunter Biden attendait encore de savoir de quelle peine il écoperait dans chacun de ces dossiers.
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« J’ai dit que je n’interférerai pas avec les prises de décision du ministère de la Justice et j’ai tenu parole même quand j’ai vu mon fils être poursuivi de manière sélective et injuste », a déclaré Joe Biden dans son communiqué. « Les accusations dans ses affaires ont émergé seulement après que plusieurs de mes opposants politiques au Congrès en ont été les instigateurs pour m’attaquer et s’opposer à mon élection », a-t-il ajouté. « Je crois dans le système judiciaire mais […] je crois aussi (qu’une forme) grossière de la politique a infecté ce processus et (que) cela a conduit à une erreur judiciaire. »