Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky rencontre les nouveaux dirigeants de l’UE, débat sur la frontière en Pologne
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et le bilan des combats, voici l’essentiel de ce dimanche 1er décembre, 1.012e jour de guerre.
L’info du jour
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, tous deux récemment nommés, sont arrivés à Kiev dimanche pour une visite symbolique de soutien à l’Ukraine, au premier jour de leur mandat. Ce voyage intervient alors que les tensions sont au plus haut entre Moscou et les Occidentaux après des frappes par l’Ukraine de missiles américains et britanniques sur le sol russe, le tir par la Russie d’un missile hypersonique expérimental et des menaces nucléaires.
La nouvelle équipe dirigeante de l’Union européenne tient à afficher un soutien ferme à l’Ukraine au moment où ses forces reculent sur le front et alors que l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison Blanche fait craindre un arrêt de l’aide américaine à Kiev. « Nous sommes venus pour faire passer un message clair : nous sommes aux côtés de l’Ukraine et nous continuons à lui apporter tout notre soutien », a déclaré Antonio Costa aux journalistes qui l’accompagnent.
La décla du jour
« « L’invitation de l’Ukraine à adhérer à l’Otan est nécessaire à notre survie. » »
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche qu’une invitation à intégrer l’Otan était « nécessaire à la survie » de l’Ukraine, près de trois ans après le début de l’invasion russe du pays. Il a également affirmé que l’Ukraine avait besoin de plus d’armes et de garanties de sécurité avant d’accepter d’entamer des négociations avec la Russie. « Ce n’est que lorsque nous aurons tous ces éléments et que nous serons forts que nous devrons établir […] l’ordre du jour de la réunion avec les assassins », a déclaré le président ukrainien à l’issue d’une rencontre avec des dirigeants de l’UE à Kiev.
Le chiffre du jour
3. Même si le front ne bouge presque plus et que la guerre se joue désormais surtout sur le front diplomatique, les combats et les bombardements marquent toujours le quotidien des Ukrainiens. A Kherson, dans le sud de l’Ukraine, trois personnes ont été tuées et 11 blessées dans l’explosion d’un mini-bus, selon les autorités locales.
La tendance du jour
Un barrage impénétrable contre la migration irrégulière pour les uns, un « piège » parfois mortel pour les réfugiés fuyant les guerres pour les autres : la clôture installée à la frontière polono-biélorusse, en pleine modernisation, divise le gouvernement de Varsovie et les organisations humanitaires. La barrière de plus de cinq mètres de hauteur est aussi renforcée avec des barres en métal et un deuxième niveau de barbelés en lame de rasoir. A son pied, des soldats, cagoulés et mitraillette en bandoulière.
Depuis 2021, la Pologne enregistre un afflux de milliers de migrants et de réfugiés, principalement originaires du Moyen-Orient et d’Afrique qui tentent d’entrer en Pologne via la Biélorussie, une opération attribuée au régime de Minsk dans le but de déstabiliser la région et l’UE. Mais les ONG déplorent la politique de Varsovie de se réfugier derrière le mur. « La moitié des patients que nous traitons ont des blessures physiques et des traumatismes mentaux résultant de la traversée de la frontière », déclare Uriel Mazzoli, responsable de mission en Pologne de l’ONG Médecins sans frontières.