Les poursuites contre Alexis Kohler, le secrétaire général de l’Elysée, ne seront pas annulées
La justice a tranché : les faits de prise illégale d’intérêt qui sont reprochés au secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler dans l’affaire MSC ne sont pas prescrits. Il avait été mis en examen en octobre 2022 par le Parquet national financier.
La cour d’appel de Paris a écarté mardi la prescription soulevée par le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, et a donc confirmé les poursuites le visant pour prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur ses liens familiaux avec l’armateur MSC.
Plusieurs personnes mises en cause
Cette décision pourrait faire l’objet d’un pourvoi d’Alexis Kohler et des deux autres mis en cause. Le bras droit d’Emmanuel Macron est mis en examen pour avoir participé comme haut fonctionnaire de 2009 à 2016 à plusieurs décisions relatives à l’armateur italo-suisse dirigé par les cousins de sa mère, la famille Aponte. Le numéro deux de l’Elysée avait été placé sous le statut de témoin assisté pour trafic d’influence.
En février 2023, deux hauts fonctionnaires et supérieurs d’Alexis Kohler avaient été mis en examen pour « complicité de prise illégale d’intérêts ».
Depuis le début, la défense d’Alexis Kohler affirme qu’il s’est toujours tenu à l’écart de toute décision relative à MSC et qu’il a informé ses supérieurs de l’existence de liens familiaux « très au-delà de ses obligations déontologiques ».