Vendée Globe 2024 : Ça glisse pour Goodchild et la tête de course, avant le terrible « pot-au-noir »
Enfin des conditions parfaites sur cette édition 2024 du Vendée Globe, mais que les skippeurs en profitent parce que le pot au noir et ses terribles conditions, c’est pour ce mercredi après-midi ! Sam Goodchild et Sébastien Simon se disputent toujours la tête en ce mercredi matin, Mais l’Anglais a repris un léger avantage. On fait le point.
Du vent et de la vitesse pour la tête de la flotte
Les bateaux de têtes bénéficient enfin de conditions idéales dans ce Vendée Globe 2024, ce qui rebouscule un peu le classement. Mercredi matin, c’est Sam Goodchild qui a repris la tête de la course dans son duel avec Sébastien Simon. Mais Yoann Richomme et Charlie Dalin ont rattrapé un peu de leur retard grâce à ces bonnes conditions.
« Pratiquement tout le monde a désormais renoué avec des vitesses à deux chiffres et sur les quatre dernières heures une grosse moitié de la flotte cavale à 20, voire 25 nœuds de moyenne ! », a indiqué Pierre Hays, adjoint à la Direction de course.
Le classement
1. Sam Goodchild (Vulnerable) à 21.658,02 milles nautiques de l’arrivée
2. Sébastien Simon (Groupe Dubreuil) à 26,48 milles
3. Yoann Richomme (Paprec Arkéa) à 34,76 milles
4. Charlie Dalin (Macif Santé Prévoyance) à 35,15 milles
5. Nicolas Lunven (Holcim-PRB) à 40,11 milles
Le terrible « pot-au-noir » se profile
Les marins de la flotte du Vendée Globe vont atteindre ce mercredi après-midi le « pot-au-noir », ces zones de convergence intertropicales connues pour leur météo capricieuse. Et si les cinq premiers concurrents ne sont séparés que de 40 milles, des différences pourraient se faire. « Les six premiers sont étalés sur 170 milles d’est en ouest, sur une ligne presque parfaite. Leurs décalages respectifs vont forcément générer des écarts à certains moments », a prévenu Pierre Hays.
Louis Burton a repris son envol
Après plusieurs jours de travail sur son bateau fissuré, Louis Burton a enfin pu retrouver de la vitesse. Son travail a payé puisqu’il a posté une vidéo de Bureau Vallée filant à toute vitesse grâce à ses foils. De quoi remonter à la 13e place, mais à 316,96 milles du leader et avec un rythme quand même moins rapide que les bateaux de têtes. Mais il n’a pas abandonné.
« Marina Foils » en perdition
Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Source d’espoir au début, le passage à l’est du Cap-Vert se trouve être dramatique pour Marina Foils, le bateau de 20 Minutes sur Virtual Regatta. Après la pétole, c’est désormais le travers est-ouest, pour contourner l’archipel, qui entraîne un gros retard au classement. 155.000e (sur 650.000, quand même), avant l’arrivée dans le terrible « pot-au-noir », notre skippeur se demande ce qu’il fait là.
Il faudra se demander pourquoi des équipes totalement inexpérimentées en météo et en en stratégie de course ont été mises à la tête de ce projet. L’actionnaire devrait tenir un point presse prochainement, des têtes risquent de tomber à la fin de la course. En attendant, il y a un top 150.000 à aller chercher. Une sorte de cérémonie des fleurs pour le biathlon.