Algérie

Le Conseil de la Nation adopte à l’unanimité le projet de loi de finances 2025

ALGER, le 16 novembre 2024 – Les membres du Conseil de la Nation ont adopté à l’unanimité, ce samedi, le texte de loi de finances pour l’année 2025, lors d’une session plénière présidée par Salah Goudjil, président du Conseil.

Les sénateurs ont donné leur aval au texte après la présentation du rapport complémentaire de la commission des affaires économiques et financières. Le ministre des Finances, Laziz Faid, ainsi que plusieurs membres du gouvernement, ont assisté à cette session consacrée au vote de la loi de finances 2025.

Rappelons que les journées de jeudi et vendredi ont été consacrées à l’examen du projet de loi de finances 2025. Le ministre des Finances a répondu aux questions et aux préoccupations des sénateurs.

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Il est à noter que les députés de l’Assemblée populaire nationale avaient déjà adopté, à une large majorité, le projet de loi de finances 2025, mercredi dernier.

La loi de finances 2025 : Une nouvelle étape dans la mise en œuvre du programme présidentiel

“Tous les engagements du président de la République sont reflétés dans la loi de finances 2025″, a déclaré Saleh Goudjil.

S’exprimant à l’issue de cette séance plénière, Goudjil a affirmé que cette loi préserve le caractère social de l’État, conformément aux principes du 1ᵉʳ Novembre.

Le président du Conseil de la nation a également assuré que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait de son second mandat un objectif pour réaliser une véritable indépendance économique. « Nous n’avons aucune dette, et par conséquent, aucune dictature ne peut imposer ses conditions à l’Algérie », a-t-il ajouté.

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À l’Assemblée populaire nationale (APN), rappelons-le, la majorité des propositions d’amendement formulées par les députés et liées à l’importation des voitures de moins de trois ans ont été rejetées.

Sauf celle concernant l’interdiction de la vente des véhicules importés avant trois ans de la date du dédouanement. La première version du PLF-2025 prévoyait de rendre ces véhicules « incessibles » pendant trois ans. La version définitive autorise leur cession, mais sous condition du paiement intégral des droits fiscaux accordés

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