Toute l’info en deux minutes : Un Kennedy aux affaires, un espoir pour Alzheimer et un accord sur l’Assurance-chômage
Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.
Ce choix était attendu mais il n’en est pas moins fracassant. Le président élu Donald Trump a choisi de nommer Robert F. Kennedy Jr. au poste de secrétaire à la Santé et aux Services sociaux. Le nouveau ministre, âgé de 70 ans et neveu de « JFK », était candidat indépendant à la présidentielle américaine avant de rallier le camp Trump. Depuis, les deux alliés surprise font la promotion d’un nouveau mouvement baptisé MAHA, « Make America Healthy again ». Avocat de profession, « RFK » Jr. s’est distingué durant la crise du Covid-19 par des positions antivax controversées.
« Pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par l’industrie alimentaire et les laboratoires pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie et à la désinformation en matière de santé publique », a expliqué Donald Trump sur Truth Social. Mais les agences de santé américaines font déjà part de leur inquiétude. Cette nomination, comme toutes les autres, doit être encore validée par le Sénat.
Un immense espoir pour les malades. L’Agence européenne des médicaments (EMA) vient d’approuver ce jeudi un traitement très attendu visant à réduire le déclin cognitif des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer. Après l’avoir initialement bloqué en juillet, l’Ema explique qu’il sera finalement destiné à certains patients.
Dans les essais cliniques réalisés, le Leqembi, administré par intraveineuse une fois toutes les deux semaines, a permis de réduire les plaques amyloïdes qui se forment autour des neurones des personnes malades. Même si les causes de la maladie d’Alzheimer restent mal comprises, il apparaît que ces plaques entraînent les pertes de mémoire caractéristiques de la maladie, détruisant à terme les neurones.
L’Ema a recommandé d’accorder une autorisation de mise sur le marché au Leqembi, pour le traitement des troubles cognitifs (de la mémoire et de la pensée) légers ou de la démence légère dus à la maladie d’Alzheimer. Seuls certains patients au stade précoce pourront donc en bénéficier.
Ce coup-ci, ils ont abouti à un accord. Le patronat et plusieurs syndicats sont parvenus jeudi soir à s’entendre sur de nouvelles règles sur l’Assurance-chômage et sur l’emploi des seniors. Les nouvelles règles doivent entrer en vigueur au 1er janvier. Avec en premier lieu un léger assouplissement des règles : pour s’inscrire pour la première fois à l’assurance chômage, il faudra avoir travaillé au moins cinq mois, et non six mois, au cours des derniers 24 mois. La durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi est de dix-huit mois.
Pour les seniors, les bornes d’âge ouvrant droit à une indemnisation plus longue sont relevées de deux ans. Le palier ouvrant droit à 22,5 mois d’indemnisation au maximum passe ainsi de 53 à 55 ans et celui donnant droit à 27 mois de 55 à 57 ans.
Les partenaires sociaux se sont aussi penchés sur l’indemnisation des allocataires frontaliers, qui représente un surcoût d’environ 800 millions d’euros par an, selon l’Unédic. Parce que leurs droits sont actuellement fonction de leurs salaires à l’étranger, en général nettement plus élevés qu’en France. Le projet d’accord entend appliquer un coefficient à ces droits en fonction du niveau de salaire du pays dans lequel ils ont travaillé, ce qui devrait entraîner une baisse importante de leur indemnisation dans la grande majorité des cas.