Mouna Limam : la Cour d’Alger réduit la peine en appel suite aux justifications de l’influenceuse
La jeune influenceuse algérienne, Mouna Limam, initialement condamnée à 18 mois de prison ferme, vient de voir sa peine de prison allégée à 12 mois. La créatrice de contenu âgée de 23 ans a été arrêtée en août dernier pour détention de drogue et de psychotropes.
Alors qu’elle s’apprêtait à prendre un vol en direction de Bouira. Mouna Limam a été arrêtée à l’aéroport Houari Boumediene en possession de 32 comprimés hallucinogènes et d’une pièce de cannabis de 150 g. Suite au verdict du tribunal de Dar El Beïda à Alger, la jeune femme a écopé 18 mois de prison. Aujourd’hui, le 14 novembre 2024, la Cour d’Alger a réduit la peine en appel à un an de condamnation ferme.
La condamnation de l’influenceuse algérienne Mouna Limam est allégée à 12 mois
En effet, lors de son arrestation, l’influenceuse algérienne, Mouna Limam, avait en sa possession 32 comprimées de Tramadol, une quantité de cannabis ainsi qu’une somme de 890000 DA. Elle a donc été accusée de détention de substances illicites avec intention de distribution. En vertu de l’article 13 de la loi en vigueur sur la prévention des stupéfiants.
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Dans cette affaire, deux hommes seraient également impliqués. Un chauffeur de taxi clandestin à Oran, ainsi qu’un dealeur de drogue présumé à Alger.
Lors des audiences tenues pour sa défense, Mouna Limam a expliqué qu’elle souffrait de douleurs dorsales. Qu’elle soulageait grâce au Tramadol. Pour appuyer sa défense, elle a présenté une ordonnance médicale justifiant son usage personnel de cette substance calmante. Elle a donc expliqué que ce médicament, ainsi que le cannabis, étaient destinés à sa consommation personnelle, pour des raisons médicales, et non à la distribution.
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La Cour d’appel a pris compte des éléments de défense de l’accusée, Mouna Limam. Lui réduisant la durée de condamnation de 18 à 12 mois. Toutefois, une amende a été confirmée en appel. Le montant de celle-ci n’a pas été précisé, mais a été jugé justifié par la Cour.