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PSG : « Il y a un blocage, il ne faut pas le nier », concède Luis Enrique

A la veille de se déplacer à Angers pour la 11e journée, tout roule pour le PSG en Ligue 1. Leaders invaincus (huit victoires, deux matchs nuls), les Parisiens sont dans leurs standards de ces dernières saisons, et même un peu mieux. Seulement, ce n’est pas là la préoccupation majeure en ce moment pour le club de la capitale. Il n’aura échappé à personne que dans la compétition où on l’attend, à savoir la Ligue des champions, les choses sont pour le moment très compliquées.

Une nouvelle fois battus mercredi, à la maison, par l’Atlético de Madrid (1-2), les Parisiens pointent à une indigne 25e place avec quatre journées. Le résultat d’un manque d’efficacité catastrophique, problème récurrent depuis les demi-finales contre Dortmund la saison dernière. Luis Enrique ne veut pas entendre parler de doute, toutefois, concernant son équipe.

« Je dirais plutôt qu’elle subit un excès de pression, a estimé l’Espagnol en conférence de presse, ce vendredi. Quand on regarde par rapport à la saison dernière, on a l’impression que la C1 est un autre monde. Il ne faut pas aborder cette compétition avec une pression additionnelle. Sinon, si on se crée de nouveaux blocages. »

(Toujours) pas besoin d’un numéro 9

Pas besoin de ça, celui devant le but adverse est déjà suffisamment embêtant. L’entraîneur parisien le reconnaît. « Nous sommes conscients qu’il y a un blocage au niveau de la finition. Il ne faut pas le nier, c’est quelque chose de général. Il faut dépasser ça, par la confiance, en essayant de créer des occasions plus claires, et de façon collective », a-t-il relevé.

L’ancien coach du Barça met en avant le nombre impressionnant de ballons joués dans la surface adverse par ses joueurs. Ce n’est pas faux, mais il s’agit bien souvent de séquences où les joueurs sont arrêtés, sans solution. Le chantier est donc clairement identifié. « Comment je me sens ? Parfaitement. Plus il y a de difficultés, mieux c’est », en sourit même Luis Enrique, fidèle à lui-même. La solution ne passera pas, en tout cas, par le recrutement d’un numéro 9, alors que l’on parle beaucoup des difficultés de Lee ou Asensio dans une position qui ne leur est pas naturelle, dans l’axe de l’attaque.

NOTRE DOSIER PSG

« Non, je n’ai pas de manque de joueur, a martelé l’Espagnol. Je suis très satisfait du mercato qu’on a fait, des joueurs qu’on a. À partir de là, on va développer l’équipe. On manque d’efficacité en Ligue des champions, c’est vrai. Quel est l’objectif ? Qu’on se débloque. Ce n’est pas juste appuyer sur un bouton on/off, il y a des choses à faire mais ça ne dépend pas d’un joueur ou d’un recrutement. » On n’en attendait pas moins de lui.