Le Nebula Cosmos 4K SE est LE carton aux Etats-Unis. On l’a testé !

Un vidéoprojecteur dernier cri, aussi à l’aise au salon que dans une chambre à coucher, qui soit 4K, avec une bonne luminosité et un son puissant, qui embarque également Netflix en natif ? Pas possible ? Désormais si ! Avec son Cosmos 4K SE, Nebula semble cocher toutes les cases et propose un projo familial plus que désirable que 20 Minutes a pu tester.

Mieux qu’un projo d’appoint

Nebula ? Ce nom ne vous dit sans doute rien. Il s’agit d’une marque du groupe Anker (connu pour ses batteries d’appoint et accessoires pour smartphones) dédiée à la vidéo projection. Émergente en France, Nebula est beaucoup mieux installée aux Etats-Unis où la firme mène la vie dure à Xgimi, un autre fabricant de projecteurs qui a aussi le vent en poupe.

Avec son Cosmos 4K SE, Nebula s’adresse à celles et ceux qui, en quête d’une grande image à la maison, ne veulent pas ou plus se contenter d’un petit projo d’appoint. À ceux qui, peut-être après avoir déjà été équipés d’un projecteur à pas cher, réclament aujourd’hui un appareil plus performant.

Une luminosité qui crève l’écran

La fiche technique d’un tel équipement ne peut s’affranchir de certaines spécificités. Ce qu’a compris le Cosmos 4K SE de Nebula. Comme son nom l’indique, ce projecteur est 4K natif, compatible HDR et Dolby Vision. Il affiche également une luminosité remarquable de 1.800 lumens ANSI. Sur le papier, cela suppose que l’on pourra l’utiliser dans une pièce à la lumière du jour.

Tournant sous Google TV, l’appareil embarque toutes les applications de streaming vidéo, dont Netflix. Il marque ainsi sa différence avec les projecteurs sous Android TV qui n’ont pas Netflix pré-installé et exigent quelques acrobaties techniques pour s’en équiper. Et le Cosmos 4K SE diffuse un son puissant : 30 watts, soit dix fois plus que le premier des classiques vidéoprojecteurs !

Si tout cela fait rêver sur le papier, qu’avons-nous constaté durant nos différents essais ?

Pesant 4,5 kg, mais pourvu d’une poignée de transport, le Cosmos 4K SE n’est pas des plus discrets (26,3 x 16,5 x 26,5 cm) sur une table ou un meuble, posé face à un mur blanc. Mais pas disgracieux pour autant. Simple à configurer, l’appareil suppose une installation via l’application Google Home avant d’être opérationnel. Soit quelques minutes de patience…

Fourni avec une télécommande (avec touches rétroéclairées dédiées Netflix, YouTube et prime vidéo), le projecteur peut également être piloté à l’aide de l’application Nebula Connect, moins pratique, mais très réactive pour naviguer dans les menus Google TV.

Des résultats excellents

Premier constat : le ventilateur du projo est extrêmement discret. Nous avons mesuré son niveau sonore à près de 37 dB (A) à un mètre de distance, ce qui n’est rien, ce niveau étant largement couvert par le son du premier programme lancé.

Mise au point automatique et correction de trapèze (afin d’obtenir une image aux angles parfaitement droits si le projecteur n’est pas placé à la perpendiculaire de son écran) sont ici deux spécificités qui se font immédiatement apprécier.

Ce qui flatte ensuite, c’est forcément la qualité d’image. Nous avons tour à tour testé le Cosmos 4K SE avec le film Kaizen d’Inoxtag sur YouTube, avec des épisodes de la nouvelle saison de la série policière La Défense Lincoln sur Netflix (en 4K, Dolby Vision) et… avec quelques images de la Star Academy sur TF1 +. En ayant pris soin selon les cas de sélectionner le mode le plus approprié parmi ceux proposés (Standard, Couleurs vives, Sport, Film, Jeu, Conférence), d’affiner les niveaux de noir, le contraste, la saturation, la teinte et la netteté, les résultats obtenus sont excellents.

Pas tout à fait en pleine lumière

Lorsqu’en 4K, les images sont d’une netteté parfaite (avec des contours d’une grande précision), les couleurs denses et les contrastes réjouissants. Malgré ses 1.800 lumens, le Cosmos 4K SE donne cependant le meilleur dès que l’on tire les rideaux ou ferme les volets. Même s’il peut être utilisé dans une pièce en pleine lumière, ses images diffusées à l’aide d’un système hybride de lampes laser et LED ne régalent totalement la rétine qu’à ces conditions.

Nebula recommande une diagonale d’image maximale de 120 pouces (soit 3 mètres) dans une pièce lumineuse. Et évoque jusqu’à 200 pouces dans une pièce où la pénombre a été faite. Soit jusqu’à 5 mètres de diagonale !

Nos essais témoignent que l’on peut être aussi à l’aise en plein jour, et à fortiri dans le noir, avec une image de 85 pouces de diagonale environ (soit 2,20 mètres), et une distance de projection d’un peu plus de deux mètres. Ce qui peut correspondre à la plupart des salons. Et à l’équivalent d’un très grand téléviseur.

Un son qui sait se faire entendre

Et comme pressenti, les deux haut-parleurs de 2 x 15 watts peuvent ici largement suffire pour la plupart des usages. Réglé à 35 %, le volume est déjà bien suffisant pour une bonne immersion, avec des dialogues clairs et des bandes-son musclées. Évidemment, l’expérience « cinéma » n’en sera que meilleure en greffant une barre de son au projecteur. Le Cosmos 4K SE est Bluetooth, mais également équipé d’une sortie AUX, de deux HDMI (dont une HDMI eArc) et d’un slot USB.

Il est par ailleurs possible de caster le contenu de son smartphone à l’aide d’une copie d’écran. L’expérience est moins réjouissante. Il est nécessaire pour cela de télécharger l’application NebulaCast sur le projecteur, de l’ouvrir, puis de lancer la diffusion du contenu désiré sur son terminal mobile. Bien pour se faire une soirée photos. Moins pour visionner des vidéos perso, celles-ci s’affichant avec pas mal de saccades qui gâchent un peu la séance.

À l’arrivée, l’expérience est globalement très satisfaisante. Et complète : Google TV permet ici d’accéder à peu près tout. Reste un ticket d’entrée de 1.299 euros quand même. Cher ? Oui, mais cela correspond au budget requis pour un projecteur familial auquel il ne manque rien. Ou presque. Nebula se gargarise de la possibilité de l’utiliser en extérieur. Mais le Cosmos 4K SE ne dispose pas de batterie est n’est surtout pas protégé contre la poussière ou l’humidité. A vos risques et périls.