Sport

JO d’hiver 2030 : Marie Bochet souhaite que la France montre une voie « plus raisonnée, raisonnable et respectueuse »

La question du coût environnemental sera centrale jusqu’à l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030, obtenue par les Alpes françaises en juillet dernier. L’octuple championne paralympique de ski Marie Bochet, une des principales athlètes ayant porté la candidature, a rappelé ce mercredi que cette édition devra être en accord avec « une ère un peu plus raisonnée » en matière de développement durable.

« C’est important d’organiser ces Jeux, mais surtout d’en faire quelque chose de bien », a dit la championne lors d’un point presse donné mercredi à Paris, à l’occasion de la sortie de son livre autobiographique. Victorieuse de 22 titres de championne du monde, l’ancienne skieuse, retraitée depuis mars, a évoqué l’importance « pour nos territoires d’organiser des événements comme ça et d’impulser une nouvelle direction à ce genre d’événements pour qu’on entre dans une ère plus raisonnée, raisonnable et respectueuse des réflexions actuelles sur notre société ».

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Évoquant les éditions des Jeux auxquelles elle a participé dont celles de Sotchi (2014), Pyeongchang (2018) et Pékin (2022) qui avaient notamment posé question d’un point de vue écologique, Marie Bochet veut « que les Jeux dans les Alpes Françaises soient une fierté pour les sportifs français et qu’on soit fiers des événements qu’on propose ».

Lors de l’accord du CIO en juillet, les présidents des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient promis des Jeux durables, avec par exemple l’absence « d’éléphants blancs », ces constructions extrêmement coûteuses qui restent ensuite à l’abandon. En avril, Laurent Wauquiez avait assuré que l’ensemble des « stations choisies » auraient « de la neige en 2030 » selon des évaluations.

Avec Martin Fourcade dans l’organisation ?

Renaud Muselier a aussi estimé que « la pratique des sports d’hiver autrement ne veut pas dire ne plus pratiquer », au moment où leur avenir pose question du fait du réchauffement climatique. Car bien sûr, la candidature française avait suscité une levée de boucliers des défenseurs de l’environnement.

Maire Bochet, pour sa part, a exprimé son envie de s’investir dans l’organisation, mais sans savoir encore « à quelle place et avec qui ». Citée par Martin Fourcade, candidat au pilotage du comité d’organisation, la Savoyarde s’est dit « très émue de cette confiance ». « On échange énormément, pas forcément sur la place qu’on veut mais sur la vision qu’on a », a-t-elle confié.