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Madjer : « Si on m’avait maintenu, j’aurais gagné la CAN en Egypte » (vidéo)

Visiblement, Rabah Madjer n’arrive toujours pas à digérer son limogeage de l’équipe d’Algérie. Six ans sont déjà passés, mais sa sortie par la petite porte lui reste toujours à travers la gorge.

Rabah Madjer a été l’invité du podcast « Fi 90 ». Après avoir parlé de sa carrière ou encore ses exploits et distinctions personnelles, la légende du football algérien revient sur son passage à la tête de la barre technique de l’équipe d’Algérie. Visiblement, il n’arrive toujours pas à digérer la façon par laquelle il avait été limogé.

« Franchement, je n’aime pas trop en parler car je crains si mes propos soient mal interprétés. J’avais hérité une équipe qui traversait une période difficile, mais j’étais venu avec l’ambition de redresser la barre. Moi et mon staff avions commencé notre travail, avec comme objectif de remporter la CAN-2019. Après huit mois de travail, j’avais été limogé. La raison ? Une défaite face au Portugal en amical. Jusqu’à maintenant, je me pose toujours la question pourquoi j’avais été limogé ».

Et d’ajouter : « Je ne veux parler plus par respect à mon pays. J’avoue que je suis chagriné car j’avais été lésé. Après huit mois du bon travail, voici comment on m’avait récompensé ».

Madjer ne s’arrête pas là. Selon lui, son grand travail avait été récompensé par la consécration des Verts lors de la CAN-2019. « Belmadi avait pris le relais et réussi à mener l’équipe d’Algérie à remporter la CAN-2019 en Égypte. Cela reflète mon grand travail accompli à la tête de la sélection ».

« Belmadi est mon élève », que voulait dire Madjer ?

Interrogé sur les bons résultats réalisé par Djamel Belmadi il y a quelques années, Rabah Madjer avait dit : « Belmadi est mon élève ». Il explique ce qu’il voulait dire.

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« Lorsque j’avais dit que Belmadi est mon élève, je voulais dire que je l’avais déjà côtoyé comme joueur. Comme moi, je dis que je suis l’élève de Khalef et Makhloufi car j’avais joué sous leur coupe. Je pense que mon expression a été juste mal interprétée par ceux qui voulaient pêcher dans les eaux troubles (…) Je respecte Belmadi qui m’avait succédé et réussi à mener les Verts vers le fameux sacre africain en Égypte. C’était la continuité de mon travail », A-t-il précisé ».

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