Belgique

L’ouverture du Cercle gaulois aux femmes ne passe pas chez certains membres, le président du club défend la décision

En mai, le Cercle gaulois a vécu une petite révolution en permettant aux femmes d’y entrer comme membres à part entière. Cette mixité ne plaît pas à tous. Certains membres envisagent de créer un cercle alternatif réservé aux hommes. Philippe de Wouters, président du Gaulois et favorable à l’ouverture aux femmes, s’explique.

Philippe de Wouters president du Cercle Gaulois
Philippe de Wouters, président du Cercle Gaulois. ©Bernard Demoulin

En mai, après une assemblée générale houleuse, le Cercle gaulois a connu une évolution importante : les femmes peuvent désormais en devenir membres. Les statuts de ce vénérable club, situé au cœur du parc Royal, n’interdisaient pas explicitement la mixité, mais le règlement d’ordre intérieur, par l’exigence du port de la cravate, l’excluait dans les faits. Trois femmes d’envergure avaient été acceptées dans la foulée : Céline Fremault (Les Engagés), ancienne ministre bruxelloise ; Ilham Kadri, ancienne CEO de Solvay et désormais patronne de Syensqo ; Françoise Tulkens, l’ancienne juge à la Cour européenne des droits de l’homme et figure de la magistrature. Plusieurs admissions ont eu lieu depuis lors et d’autres sont à venir : les « Gauloises » devraient bientôt être douze.