Les trésors de la « Issaba » mis à l’abri : l’or et les diamants transférés à la Banque d’Algérie
Le projet de loi de finances 2025 réserve une enveloppe budgétaire considérable à la lutte contre la corruption et au contrôle des biens publics. Ce budget qui s’élève à 168 milliards de DA en engagements et à plus de 167 milliards de DA en crédits, est principalement destiné à couvrir les dépenses liées à l’activité judiciaire, à la gestion des prisons, à la répression de la corruption et à l’administration générale du secteur.
Il s’agit là d’une enveloppe budgétaire importante qui sera consacrée à renforcer la répression des actes de corruption et de mieux protéger les biens de l’État.
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Plus spécifiquement, 88 milliards de DA seront alloués aux activités judiciaires, 74 milliards à l’administration pénitentiaire, 2,2 milliards à la lutte contre la corruption et 5,9 milliards à l’administration générale.
Par ailleurs, 4 milliards de DA seront consacrés à la prévention et à la lutte contre la corruption, et un montant identique sera destiné au fonctionnement de la Haute autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption.
PLF 2025 : Une enveloppe budgétaire colossale pour éradiquer la corruption
Le projet de loi de finances prévoit également des allocations importantes pour la Cour suprême, le Conseil d’État, le Conseil supérieur de la magistrature et la garantie de l’indépendance de la justice. Ces institutions joueront un rôle clé dans la lutte contre la corruption et la réduction des abus.
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Une mesure particulièrement notable concerne la gestion des biens saisis dans le cadre d’affaires de corruption. En effet, face à l’absence d’un cadre légal clair pour gérer ces avoirs, l’exécutif a proposé de les confier à un organisme de confiance : le Fonds de solidarité géré par la Banque d’Algérie. Cette décision, basée sur l’article 163 de la loi de finances de 1983, permettra de préserver ces biens tout en les plaçant sous un contrôle rigoureux.
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Cette décision vise à préserver ces biens et à les affecter à des causes d’intérêt général. Elle s’inscrit dans une volonté de renforcer la lutte contre la corruption et de récupérer les sommes détournées.