Elections communales : les bureaux de vote ont ouvert, suivez notre direct
Les élections communales et provinciales se tiennent ce dimanche 13 octobre 2024. Les habitants de Wallonie, Bruxelles et Flandre sont appelés à se rendre aux urnes pour élire leurs nouveaux conseillers communaux. Les citoyens connaitront dans la foulée l’identité de leur nouveau bourgmestre et des nouveaux échevins.
- Publié le 13-10-2024 à 07h30
- Mis à jour le 13-10-2024 à 07h58
Ce dimanche 13 octobre, quelque 8,1 millions de Belges de plus de 18 ans sont conviés à se rendre aux urnes à l’occasion des élections communales et provinciales. Le chiffre d’électeurs grimpe à 8,3 millions si on ajoute les étrangers (européens et non européens) vivant en Belgique, qui ont le droit de prendre part au scrutin communal.
Les conseillers communaux et provinciaux
Les élections locales, qui se déroulent tous les six ans, permettent de renouveler les membres des conseils communaux et provinciaux, des instances essentielles au bon fonctionnement des communes et des provinces en Belgique.
Le nombre de conseillers élus dépend de la population de chaque commune ou province. Ces conseils, véritables organes législatifs locaux, jouent un rôle crucial dans la gestion quotidienne des collectivités. Ils sont notamment responsables de l’adoption des budgets, de la mise en place de règlements, d’ordonnances et de motions, ainsi que de l’interpellation des membres du collège communal ou provincial.
La Belgique compte dix provinces : cinq en Wallonie et cinq en Flandre. À noter que les électeurs bruxellois ne participent pas aux élections provinciales, car la Région de Bruxelles-Capitale ne fait partie d’aucune province.
La désignation des bourgmestres
À l’instar des processus en place au niveau fédéral et régional, les partis politiques entament des négociations après les élections locales pour former des majorités au sein des conseils communaux et provinciaux. Le collège communal est composé du bourgmestre et des échevins, alors que le collège provincial (appelé députation en Flandre) est composé de députés.
En Wallonie, le futur bourgmestre sera le candidat ayant recueilli le plus grand nombre de voix de préférence sur la liste dominante de la coalition communale. Ce mécanisme sera également appliqué pour la première fois en Flandre après les élections d’octobre. Cependant, en Région bruxelloise et dans les neuf communes germanophones (situées en Wallonie), le choix du bourgmestre se fait par accord entre les partenaires de la coalition. Quant à la présidence du collège provincial, elle est généralement confiée à un député issu du parti majoritaire, bien que cela fasse aussi l’objet de tractations politiques.
Les compétences des communes
La commune est un niveau de pouvoir assez atypique dans le paysage institutionnel belge. Elle jouit certes d’une large autonomie (l’autonomie communale est sacrée dans le pays) pour mener des politiques dans toute une série de domaines : économie, tourisme, promotion sociale, culture, mobilité, sport, logement, urbanisme, environnement, jeunesse et enfance, fiscalité… Mais, dans le même temps, la commune est un pouvoir subordonné aux autres niveaux de pouvoir (État fédéral, Région, Communauté, province) pour lesquels elle exécute des missions. Elle doit par exemple tenir à jour les registres de population, assurer le maintien de l’ordre public grâce à la police locale, entretenir les voiries communales, organiser un enseignement primaire ou cofinancer un CPAS (centre public d’action social) sur son territoire.