Algérie

Prix littéraire de la Grande Mosquée de Paris 2024: Yasmina Khadra et Dorothée-Myriam Kellou primés

La Grande Mosquée de Paris a dévoilé les lauréats de la troisième édition de son prix littéraire. Yasmina Khedra, Nour Malowé, Louis Blin et encore Dorothée-Myriam Kellou ont été couronnés lors de cette nouvelle édition.

Le prix de la Grande Mosquée de Paris distingue des œuvres valorisant la civilisation musulmane dans deux catégories, à savoir le roman et l’essai.

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« Nancy-Kabylie » de Dorothée-Myriam Kellou remporte le prix du Meilleur Essai

Le jury du prix de la Grande mosquée de Paris a couronné, mardi 24 septembre 2024, quatre noms de la littérature, dans quatre catégories différentes. Si Nour Malowé a remporté le meilleur roman, grâce à son livre « Le printemps reviendra« , Dorothée-Myriam Kellou s’est distinguée dans la catégorie du meilleur essai, en proposant son œuvre « Nancy-Kabylie« .

Dans cet essai, Dorothée-Myriam Kellou tente d’apporter sa lumière à un chapitre peu éclairé de l’histoire d’Algérie. À sa manière, elle remonte dans le temps, à l’époque où ses parents, Catherine, jeune Française en voyage en Algérie, et Malek, jeune réalisateur algérien, se sont rencontrés. Dans ce livre très personnel, l’écrivaine revient sur son enfance, sa double culture et sur une Algérie tantôt douloureuse, tantôt rêvée.

Yasmina Khadra reçoit le Grand prix du jury

Par ailleurs, lors de a cérémonie de remise des prix, Louis Blin a reçu la mention spéciale du jury, pour son livre « Victor Hugo et l’islam« . Lors de cet événement, la Grande Mosquée de Paris a décerné le Grand Prix du Jury à Yasmina Khadra pour l’ensemble de son œuvre et à l’occasion de la publication de son nouveau roman « Cœur d’amande« .

Dans « Cœur d’amande« , Yasmina Khadra se glisse dans la peau de Nestor, un personnage au grand cœur, à la fois atypique et attachant. Paru aux éditions Casbah, ce récit dégouline d’humanité et se décline dans l’émotion, la psychologie et les sentiments.

Le roman raconte l’histoire de Nestor Landiras, un nain qui s’occupe seul de sa grand-mère et qui finit par perdre son travail comme vendeur de chaussures dans un petit magasin à Montmartre, pas loin de la capitale française, Paris.

Dans ce récit, Yasmina Khadra explore les sentiments de chacun de ses personnages et met en lumière la bienveillance et la mesquinerie de ces rejetés de la société.

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