Adhésion aux BRICS : l’Algérie passe à autre chose, dossier clos
Une vague d’informations sur les médias a laissé croire que l’Algérie pourrait adhérer aux BRICS. Cependant, ces rumeurs reposent en effet sur des bases fragiles, car une source gouvernementale a confirmé que l’Algérie ait tourné la page et n’a aucune ambition de rejoindre le conglomérat.
Dominées par le FMI, les décisions de BRICS semblent s’inscrire dans une stratégie géopolitique plutôt que dans une logique économique.
Adhésion aux BRICS : un dossier clos pour l’Algérie
Malgré les spéculations sur une potentielle invitation de la part des BRICS, l’Algérie a officiellement mis terme à ces espoirs.
En effet, lors du sommet de Johannesburg, qui s’est tenu en août 2023, un total de six pays a été retenu pour rejoindre l’organisation. Or, à la grande surprise de tous, l’Algérie n’a pas été admise. Une exclusion qui a suscité plusieurs interrogations en raison de l’absence d’explications valables sur le plan économique. Une situation qui pousse aujourd’hui l’Algérie a tourné le dos à cette organisation.
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Toutefois, selon les rumeurs qui circulent, un des membres des BRICS aurait imposé un veto contre l’adhésion de l’Algérie au groupe. De plus, il semblerait qu’un émirat du Golfe ait été à l’origine de cette opposition.
En effet, bien que les autorités algériennes soient surprises par la décision des BRICS. À leurs yeux, la véritable perte revient à ces derniers. L’organisme, à travers cette prise de position, se prive d’un partenaire présentant divers atouts, notamment son positionnement stratégique, sa grande superficie et sa richesse énergétique.
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L’Algérie a définitivement abandonné le projet d’intégrer les BRICS+ après avoir été recalée par les pays de l’organisation. pic.twitter.com/7rWvyeVIL8— Restitutor Orientis 🇨🇭 (@restitutorII) September 29, 2024
L’Algérie écartée du conglomérat, mais pourquoi ?
Le processus restrictif des BRICS témoigne de ses intérêts stratégiques, qui ne sont pas fondés sur une logique économique. Le choix de pays dont les performances économiques sont inférieures à celles de l’Algérie. Qui sont salués par le FMI et la Banque Mondiale, soulève des questions quant aux objectifs des BRICS... Favoriser l’émergence de l’économie mondiale ou s’allier avec des partenaires politiquement influents ?
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Face à la position des BRICS, l’Algérie ne reviendra plus sur cette page. Par ailleurs, elle continuera de défendre sa position avec les membres de l’organisation dans d’autres cadres tels que le groupe des 77, le Mouvement des non-alignés, ou encore le Conseil de Sécurité de l’ONU.