Maroc

La déclaration de Rabat appelle à la cessation de l’agression israélienne

Couronnant les travaux du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI)

Parlement : Les travaux de la 52ème réunion du comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI) ont été couronnés par la Déclaration de Rabat qui condamne l’agression israélienne contre Gaza. Les détails.

La cessation de l’agression israélienne perpétrée à l’encontre du peuple palestinien devrait servir de point de départ et ouvrir la voie à une solution finale et équitable de la question palestinienne, permettant ainsi au peuple palestinien d’établir son propre État indépendant, ont souligné, mardi à Rabat, les membres du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI). Dans la Déclaration de Rabat sanctionnant les travaux de la 52ème réunion dudit Comité, ses membres ont condamné les «exactions meurtrières perpétrées par les forces d’occupation israéliennes à l’encontre du peuple palestinien, tant dans l’enclave de Gaza qu’en Cisjordanie». Ils ont également dénoncé avec vigueur «les agissements des colons extrémistes qui se livrent à un saccage systématique des biens appartenant aux citoyens palestiniens en Cisjordanie», appelant la communauté internationale, particulièrement les puissances internationales ainsi que les Nations Unies, «à déployer tous les efforts nécessaires en vue d’obtenir l’arrêt immédiat de l’agression, de lever le blocus imposé aux territoires palestiniens, de permettre aux habitants de Gaza d’accéder à la nourriture et aux médicaments et d’assurer la protection internationale au peuple palestinien». Les membres du comité exécutif de l’UPCI ont exhorté dans leur Déclaration les organisations parlementaires multilatérales ainsi que les Assemblées nationales des divers pays du monde à œuvrer afin de «contraindre l’occupation israélienne à mettre un terme à son agression à l’encontre du peuple palestinien et de procéder sans délai à un échange réciproque des captifs». Le programme de cette réunion de deux jours, qui a été couronnée par l’adoption de la Déclaration de Rabat, a porté notamment sur l’adoption de l’ordre du jour et du programme de travail, et l’établissement du projet d’ordre du jour des Comités spécialisés permanents et des sous-comités, en plus de l’adoption du projet d’ordre du jour de la 26ème session du Comité général de l’Union et de la 19ème session de la Conférence de l’UPCI.

Engagement inébranlable

Le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi Alami, a affirmé que les initiatives de Sa Majesté le Roi Mohammed VI «illustrent l’engagement inébranlable du Maroc en faveur de la cause palestinienne et des droits légitimes du peuple palestinien à l’indépendance et à l’établissement de son État indépendant». Dans une allocution à l’ouverture de la 52ème réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (UPCI), M. Talbi Alami a passé en revue les projets concrets menés par l’Agence Bayt Mal Al-Qods, relevant du Comité Al-Qods présidé par Sa Majesté le Roi, pour appuyer la résistance des habitants de la ville sainte face à la colonisation et l’occupation. Dans ce cadre, le président de la Chambre des représentants a rappelé que sur Très Hautes Instructions du Souverain, le Maroc a été le premier pays à acheminer de l’aide humanitaire par voie terrestre aux populations de Gaza. Rappelant que c’est au Maroc que fut signé l’acte de naissance de l’Organisation de la Conférence islamique, sur décision du Sommet islamique tenu à Rabat en septembre 1969 suite à l’incendie criminel de la mosquée Al-Aqsa, M. Talbi Alami s’est attardé sur les conditions d’occupation auxquelles est confronté le peuple palestinien, faites de différentes formes d’assassinat, de siège et d’agression contre les vies et les biens. «Nous réitérons ici notre ferme condamnation de ces actes», a-t-il déclaré. «Le peuple palestinien frère mérite tout le soutien nécessaire pour l’obtention de ses droits légitimes, qui ne pourront être acquis que par l’ouverture d’un horizon politique clair à travers des négociations visant à établir un État palestinien indépendant avec Al-Qods-Est comme capitale, une solution dont la mise en œuvre doit être garantie par la communauté internationale dans le cadre d’un engagement international clair, ferme et sincère», a souligné le président de la Chambre des représentants. Par ailleurs, M. Talbi Alami a noté que la 52ème réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, qui verra l’adoption des projets d’ordre du jour des Comités permanents et thématiques et de la Conférence générale de l’UPCI, ne sera pas dépourvue de discussions politiques et d’orientations des débats et travaux.

Comité Al Qods

De son côté, le secrétaire général de l’Union des Conseils des États membres de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Muhammad Qureshi Nias, a salué l’intérêt porté par le Maroc au renforcement de la coopération islamique, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al Qods, mettant en avant la Haute sollicitude dont le Souverain entoure la cause palestinienne et la ville sainte. S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 52è réunion du Comité exécutif de l’Union parlementaire des États membres de l’OCI, qu’abrite la Chambre des représentants, M. Qureshi Nias s’est également félicité de l’action constante du Royaume en faveur de la réalisation des objectifs de l’Union. Il a, dans ce sens, rappelé que la ville de Rabat avait accueilli, en 2001, les travaux de la deuxième session de la Conférence de l’Union des conseils des États membres de l’OCI, ainsi que trois réunions ordinaires du Comité Exécutif, dont la dernière en date a été la troisième réunion extraordinaire du Comité, tenue en 2019. Le Comité exécutif de l’Union des Conseils des États membres de l’OCI se réunit au moins deux fois par an, en présence d’au moins dix de ses quinze membres, pour examiner les demandes d’adhésion à l’Union, émettre un avis sur le projet d’ordre du jour du Comité général et de la Conférence, suivre le travail et les activités du Secrétariat général et mener à bien les autres missions qui lui sont confiées par le Comité général ou la Conférence.