Scandale de viande avariée à Alger : Saisie de 10 quintaux de dindes impropres à la consommation
Alger, le 07 août 2024 – Les éléments de la gendarmerie nationale de Baraki, dans la wilaya d’Alger, ont mis à jour un abattoir clandestin spécialisé dans le traitement de la volaille. Lors de cette opération, plus de 10 quintaux de dindes impropres à la consommation humaine ont été saisis.
Selon un communiqué de la gendarmerie nationale publié hier, cette découverte fait suite à des informations faisant état de l’existence d’un abattoir clandestin produisant de la viande blanche non conforme aux normes sanitaires et destinée à la consommation humaine.
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L’exploitation de ces informations a permis de localiser et de perquisitionner un entrepôt situé dans une ferme aux alentours, où les conditions d’hygiène étaient déplorables.
« Suite à des informations reçues par les éléments de la brigade territoriale de la Gendarmerie nationale de la commune de Baraki, faisant état de l’existence d’un abattoir clandestin de volailles blanches impropres à la consommation humaine, dont le propriétaire procède à l’abattage de la dinde d’une manière illégale et la vend dans un entrepôt situé dans une ferme adjacente, les lieux ont été perquisitionnés et se sont révélés être dans un état catastrophique, avec une absence totale d’hygiène et de conditions de conservation, d’autant plus que les produits saisis étaient destinés à la consommation », lit-on dans le communiqué.
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Démantèlement d’un abattoir clandestin à Alger : Plus de 10 quintaux de dinde saisis
De plus, il a été établi que le propriétaire de l’abattoir clandestin n’était pas autorisé à exercer ce type d’activité.
Cette opération, menée en coordination avec les services de contrôle de la qualité et de la répression des fraudes au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, a permis l’arrestation de trois individus et la saisie de 676 kg de dindes déjà abattues et prêtes à être commercialisées, ainsi que 378 kg de dindes vivantes. Une somme d’argent de 73 millions de centimes, fruit de ce trafic, a également été saisie.
Une expertise vétérinaire a confirmé que les dindes abattues étaient impropres à la consommation humaine. Elles ont donc été acheminées vers une fourrière pour animaux errants appartenant à l’établissement public de protection de l’environnement d’El-Harrach.
Les mis en cause seront présentés devant le procureur de la République près le tribunal d’El-Harrach, une fois les enquêtes terminées.
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Si cette affaire a été démantelée, combien d’autres existent-elles encore ? La vigilance de tous est de mise. Les consommateurs doivent être attentifs aux étiquettes, aux dates de péremption et aux certifications.
Privilégier les grands commerces, où les contrôles sont généralement plus rigoureux, peut limiter les risques. Cependant, même dans ces enseignes, il est essentiel de rester vigilant.
Quant aux autorités, elles doivent multiplier les contrôles, en particulier dans les petits commerces locaux où ce type de trafic est plus répandu, et sanctionner sévèrement les fraudeurs. Car la santé de tous est en jeu.
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