Algérie

BEM : Belabed évoque une « réforme profonde » de l’examen en 2025

Lors de sa visite à El Tarf pour donner le coup d’envoi de l’examen du Brevet de l’enseignement moyen (BEM), le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belabed, a évoqué une réforme en profondeur de cet examen.

Selon le ministre, il s’agit d’un examen « ordinaire » qui prend en compte les notes obtenues par les élèves au cours des trois trimestres, contrairement à l’examen du Baccalauréat.

Dans ce contexte, il a annoncé une réforme de l’examen, notamment en ce qui concerne l’évaluation des acquis, conformément aux réformes promues par le président de la République pour garantir le succès des élèves dans l’étape suivante, à savoir le cycle secondaire.

Enfin, le ministre de l’Éducation nationale a assuré que l’État a mobilisé tous les moyens nécessaires pour que l’examen du BEM se déroule dans de bonnes conditions.

Nette baisse du phénomène de la triche, affirme Belabed

En outre, lors d’une conférence de presse, le ministre Belabed a affirmé qu’il superviserait également le déroulement de l’examen dans les wilayas d’Annaba et de Saïda. Il a assuré que l’examen avait commencé dans de bonnes conditions et était bien organisé dans l’ensemble des wilayas du pays et dans tous les centres.

Le ministre a également souligné que le phénomène de la triche avait diminué ces dernières années grâce aux mesures mises en place par le gouvernement : « Le taux de triche est en nette baisse grâce aux mesures strictes appliquées par le gouvernement depuis 2020. Aujourd’hui, on peut dire que ce phénomène est en voie de disparition », a-t-il déclaré, ajoutant que ces mesures étaient nécessaires pour protéger les élèves et les examens. « L’État combattra ce phénomène qui porte atteinte à notre système éducatif », a-t-il assuré.

Pour conclure, le ministre de l’Education nationale,  Abdelhakim Belabed a dévoilé, depuis la wilaya d’El-Taref, la date prévue pour le début de la correction des copies de l’examen du BEM, qui débutera le 11 juin prochain au niveau des centres de correction.